Parcours
thématique

ÉQUILIBRES NATURELS

rez-de-chaussée
En détachant le mouvement de toute représentation figurative, l’art cinétique nous invite à percevoir non seulement l’espace environnant mais aussi les forces vitales et invisibles de la nature. Si Takis explore les mises en tensions électromagnétiques, les mobiles d'Alexander Calder, Susumu Shingu et de Xavier Veilhan sont animés par les courants d’air.

1er étage
Si certains artistes interagissent avec la nature pour mettre leurs œuvres en mouvement, d’autres en extraient des caractéristiques de croissance. Pol Bury semble s’inspirer de la lenteur des poussées végétales pour mettre ses « Ponctuations » en mouvement, Laurent Debraux et Emmanuel Lagarrigue la mettent en scène de manière hypnotique, que ce soit par le mouvement ou le son. D’autres artistes en extraient des formules, poétique chez Laurent Pernot ou activiste chez Andrea Bowers, ou encore pseudo-mathématiques, avec la suite de Fibonacci revue par Carsten Höller.

A Min

Vue de l’exposition Mouvement et Lumière #2

LES LUMIèRES, LA VILLE

1er étage
Poussant l’abstraction à l’extrême, les artistes du Minimalisme, comme Dan Flavin, ou du G.R.A.V. comme François Morellet réduisent leurs interventions à des lignes lumineuses qui révèlent leur environnement spatial. Les jeunes générations d’artistes au contraire s’inspirent de leur environnement. La marquise de Philippe Parreno et les enseignes lumineuses de Jenny Holzer nous rappellent les lumières de la ville.

D Min

Vue de l’exposition Mouvement et Lumière #2

L’ŒIL MOTEUR

2ème étage
Dans l’art optique - ou Op’Art - ce sont nos yeux qui sont les moteurs des effets optiques proposés par les artistes. Les œuvres de Grazia Varisco, Nino Calos, Martha Boto et Hugo Demarco semblent se déployer temporellement, dans une perpétuelle mutation géométrique. D’autres jouent avec les volumes, tel Victor Vasarely qui décompose les couleurs et les trames, ou Iván Navarro et Chul-Hyun Ahn qui nous aspirent dans des profondeurs de miroirs et de néons.

B Min

Vue de l’exposition Mouvement et Lumière #2

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Vue de l’exposition Mouvement et Lumière #2

Hommage à Jesús Rafael Soto

rez-de-chaussée
Nous célébrons cette année le centenaire de la naissance de Jesús Rafael Soto. La Villa Datris souhaite lui rendre hommage en exposant dans ses jardins Pénétrable BBL bleu, œuvre monumentale et participative qui invite le public à traverser la sculpture, ainsi que 5 œuvres représentatives du travail de l’artiste.

Morellet, 2+4anglesdroitsn°3, 2012 Min

Vue de l’exposition Mouvement et Lumière #2

REFLETS, éCLATS

1ER ÉTAGE
Les jeux de reflets troublent notre perception de la réalité pour mieux la révéler. Les œuvres miroirs de Haegue Yang, Jeppe Hein, Regine Schumann ou Keith Sonnier fracturent notre espace ou le colorent, tandis que l’absence de reflets dans l’œuvre de Raphael Hefti nous déstabilise. Jean-Michel Othoniel montre, lui, que la transparence peut devenir couleur.

Avec la lumière électrique, les artistes semblent explorer une science des couleurs. Tatsuo Miyajima joue avec la synesthésie, qui porte certaines personnes à associer des couleurs aux lettres ou aux nombres. Félicie d’Estienne d’Orves compose avec des données sur les supernovae, Laddie John Dill part à la recherche de ce qui peut apparaître un génome coloré tandis que Pe Lang et Laurent Baude créent de nouveaux mélanges de couleurs.

Les jeux de lumière cinétiques ne sont pas que reflets ou ampoules colorées. Certains artistes explorent l’effet de la lumière sur les matériaux. Si Elias Crespin décompose les couleurs par la mécanique, Carlos Cruz-Diez les superpose grâce aux rayons lumineux qui traversent sa sculpture. Les matières chez Philippe Decrauzat créent des irisations, soit des décompositions de la lumière à leur surface, ou des effets de moirage chez Miguel Chevalier.

C Min

Vue de l’exposition Mouvement et Lumière #2

HYPNOSES GÉOMÉTRIQUES

2ème étage
Dès les années 1960, Victor Vasarely et Marina Apollonio utilisent le contraste entre noir et blanc pour créer des images rémanentes – c’est-à-dire la persistance rétinienne d’une sensation après la disparition de sa cause – qui animent et font vibrer les formes géométriques simples qu’ils utilisent.

rez-de-jardin
L’apparente simplicité des œuvres cinétiques est trompeuse. Les carrés et les cercles souvent utilisés se multiplient ou se déforment pour nous plonger dans un mouvement chez Marina Apollonio ou Francisco Sobrino, une profondeur chez Antonio Asis et Joël Stein. Elles se déclinent en mouvement de couleur, avec Yaacov Agam, Ueli Gantner, Cesar Andrade, Siegfried Kreitner et Luis Tomasello ou en lumière chez Angela Bulloch. Chez Dominique Pétrin, elles deviennent stratégie de camouflage, comme un QR code de données, tandis que chez Elias Crespin, elles nous plongent dans des états de contemplation ou de joie.